Histoire contemporaine des Sérouville.
-A prendre en compte pour la rédaction des fiches!-
1826: naissance de Anne-Galilée de Sérouville, prince de Goubervier et nommé "Goubervier de Sérouville".
1830: naissance d'Auguste de Sérouville.
1832: naissance d'Angélique de France, fille du roi de France.
1849: mariage d'Auguste et Angélique
1851: naissance d'Olivier et Isabelle de Sérouville
1859 - Scandale autours de la reine, et édition de pamphlet visant son remariage douteux. Les deux frères Sérouville sont montrés du doigt, mais aucune preuve n’a pu les dénoncer. Cependant, la méfiance est grande et divise le peuple : certains ne veulent pas de la corruption des Grands, d’autres voient en eux un bras armé.
Les frères Sérouville sont en effet les dirigeants de ces cabales, voyant là une manière d'évincer Alice, et de voir leur fils et neveu deuxième prétendant au trône.
1860: Par une habile dernière intrigue, Auguste, le plus aimé des deux frères, réussi par le peuple à évincer la reine de la régence: Goubervier est nommé régent et prend auprès de lui Auguste dans le Conseil de Régence.
Régence oppressive, de laquelle Auguste tente de tirer son épingle du jeu pour ne pas être assimilé à son frère.
1864 - Déclaration de guerre à la Russie.
L’Armée de l’Ouest, sous le général Faverie, est écrasée, ainsi que le régiment du Sud du duc de Maulnes. Venu en renfort, les armées du Nord, menée par Auguste de Sérouville, signent alors une victoire éclatante sur les russes, après une longue bataille de tactique.
Auguste remonte dans l’estime du peuple en remportant la bataille de Mannheim, en perdant très peu d'hommes. Il voit donc la confiance du peuple remonter.
1865 - Auguste soutient le peuple, mais considère qu'appuyer le roi est plus favorable à son ascension: il rallie le pouvoir royal, et s'amèe à nouveau la méfiance du peuple.
1868 - Bataille d'Ostrava, victoire tactique remportée par Auguste. Il se voit promu maréchal et obtient à nouveau une certaine appréciation du peuple.
Plus proche du roi, il se voit à nouveau confié un poste au Conseil: premier conseiller d'état à la Guerre.
Janvier 1870: Olivier fait là son premier coup d'éclat en se ralliant au roi lors des émeutes dites "de Janvier", menée par des réfractaires au référendum sur la monarchie.
Il prend la tête d'une troupe de gardes, alors sans chef, celui-ci tenu en otage par les révoltés qui demandent la libération de leur chef, arrêté deux jours auparavant. Olivier les mène au coeur de Paris, où le roi est entouré de révoltés, et impuissant face à la situation.
Par ce geste, Olivier s'attire la sympathie et la confiance du peuple, qui espère voir en lui une image plus dorée des Sérouville.
Mars 1870Goubervier de Sérouville n’a pas perdu la mainmise sur le peuple malgré la fin de la régence. Contre les lois sur les taxes au frontières, il rallie à lui les gouvernements de province, et profitant de la position d’Auguste au Conseil, essaye de faire annuler ces
lois : il sait Auguste peu enclin à les valider.
Il commence par vouloir faire chuter le 1er Ministre alors en place, et provoque le suicide de celui-ci. Goubervier est accusé de meurtre sans intention de donner la mort, de trahison et de crime de lèse-majesté, il est exilé.
Commence alors la guerre civile dite «
Révolte du Youjak»; le Youjak étant un chien russe, terrible insulte pour l'ancien régent.
Dès 1872, la révolte gronde, le peuple se soulève contre l’opposition des Grands face au roi.
Goubervier lève sa propre armée contre celle du roi. Philippe XV demande alors à Auguste de diriger l’armée royale contre son frère. Celui-ci accepte, préférant le soutien du roi à celui de son frère.
Il lève son armée du Nord contre celle de Goubervier, mais le dernier affrontement les met face à face. En réponse à son frère qui lui ordonne la retraite, Goubervier riposte par un tir, qui lui vaut un retour de la part du lieutenant d'Auguste, le tuant sur le coup.
La révolte est étouffée après la mort du « Youjak », mais les Grands ne se calment pas immédiatement, et toujours au Conseil, félicité par le roi, Auguste n’a cependant pas conquis le cœur du peuple, qui se souvient de ses revirements et sa tiédeur.
1875: Les temps sont calmes...mais pour combien de temps?!