Asalaïs - DE FOIXpar Keira Knightley Mon identité complète: Asalaïs Tania Elizabeth De Foix
Je suis né(e) le 24 Juin 1852
Je suis demoiselle d'honneur d'Elsa d'Autun à la cour de Philippe XV sous le nom de Blanche Cathelineau.
Je viens de cette histoire où depuis un siècle la France change d'empereurs et de rois comme de chemise.
Cette brèche, Je la connais... elle ouvre sur les Enfers.
Quelles en sont mes intentions:Développez en une dizaine de lignes comment votre personnage a pris connaissance de la brèche - si tel est le cas - et quelles seront ses intentions quant à cette brèche et ces Histoires parallèles.Prénom et/ou pseudo: Hyla.
Age: Dix-sept ans.
Comment avez-vous connu le forum? Par votre partenaire "Vampire's Kingdom", bien que je n'y sois pas inscrite...
Fréquence de connexion: Tous les jours durant les vacances, le WE pendant l'année scolaire...
Code du règlement: Ô temps suspend ton vol
Question? suggestion? petit mot? Un forum vraiment magnifique, ça fait longtemps que j'en cherche un dont le contexte se passe au Dix-neuvième siècle... C'est une époque qui, réellement, me fascine. Je suis vraiment heureuse de l'avoir trouvé et d'être parmi vous ! Bon, j'avoue que j'ai un peu du mal à comprendre avec les brèches, mais étant fatiguée pour le moment c'est sans doute normal, je relirai encore demain afin de mieux commencer ma présentation
EDIT : Tout compris ! Merci Zita !
Dans cette partie, vous développerez, sous forme de RP, le physique, le caractère et l'histoire du personnage. Un minimum de 40 lignes est demandé.
Nous vous conseillons de la rédiger sous Word, Forumactif et internet peuvent parfois être capricieux, afin de ne rien perdre!
Vous pouvez postez cette partie dans un double-post.Le peuple était silencieux. Le prêtre récitait, à chaque arrêt, des textes en mémoire des Occitants brûlés à Peyrepertuse. C'était bien là que nous nous trouvions, pèlerins en l'honneur de ces malheureux morts. Même la brise, douce comme jamais, respectait ce pèlerinage et le soleil montrait le bout de son nez derrière les nuages gris de plus en plus nombreux. Il allait pleuvoir. Le calme avant la tempête. Malheureusement c'était loin d'être fini, et nous allions tous avoir beaucoup de difficultés à poursuivre si la tempête se déclarait.
Je pris une profonde inspiration, espérant sans doute qu'en aérant les cellules endormies de mon cerveau je puisse de nouveau me concentrer sur les paroles qui m'étaient désormais lointaines. Il passa un temps qui me parût si long avant que les premières gouttes fassent leur apparition... Apparemment, j'étais la seule à m'endormir presque, ici, puisque les gens s'étonnaient de cette pluie soudaine alors que les nuages menaçaient depuis un bon moment.
Là, le temps n'était plus avec nous. Le prêtre l'ennuyait-il autant qu'il m'ennuyait moi ?
J'aurais sans doute dû éprouver une certaine honte vis-à-vis de mon ennui face à ce pèlerinage. J'étais l'une des premiers, pourtant, à accorder autant de respect aux défunts...
Nous passions justement près des Ruines de Peyrepertuse et l'idée de me réfugier dans cet endroit vint à moi. Pas pour longtemps, m'étais-je promis. Parce que j'allais poursuivre ce pèlerinage jusqu'au bout, coûte que coûte. Mais l'horreur de me balader sous la pluie me procurait des sensations désagréables. Je ne voulais pas recevoir des millions de gouttes sur le corps pour finir trempée jusqu'aux os et mourant de froid comme un pauvre animal abandonné ne bénéficiant d'aucun confort. Evidemment, la comparaison était légèrement exagérée étant donné que j'avais un chez-moi et une famille qui prenait soin de moi. Si on peut appeler une famille l'unique père avec lequel je vis depuis ma naissance, ma mère l'ayant quitté peur après pour un autre homme.
Je devais éprouver de la reconnaissance pour cet homme, mais pourtant et bizarrement, rien ne nous liait. Il n'y avait pas d'affection, je le considérais comme un professeur de la vie, et lui accordais beaucoup de respect. Il était présent au pèlerinage, d'ailleurs, et je jetai un rapide coup d'oeil à côté de moi. Des personnes que je ne connaissais pas se trouvaient à mes côtés, et mon père, d'abord à mes côtés, se trouvait à présent de l'autre côté de la foule, baissant les yeux à terre.
Je m'éloignai à petits pas, tentant désespérément de n'attirer l'attention de personne, et j’atteins finalement les Ruines dans lesquels je me réfugiai. Certes, il n'y avait plus de toit et il restait majoritairement des murs, mais quelques endroits discrets avaient résisté au temps. Je parvins dans un petit tunnel sombre dans lequel je n'y voyais fichtre rien. Je pouvais m'arrêter là et attendre que la pluie passe, mais ma curiosité était sans limite et il me fallait lui obéir. Par quoi se terminait ce petit tunnel ? Il faisait si noir... Impossible d'y voir quoique ce soit.